- Autori: Somma, Soranno, Selvaggio, Ruscigno (V°AL)
- Scuola: Liceo Amaldi, Bitetto (Bari)
- Film: Le Livre des solutions, Michel Gondry
Un excès d’imagination.
Le point d’appui sur lequel tourne le projet du protagoniste Marc, est l’imagination qui est la maîtresse de tout. Un ensemble d’idées originales, explosives, chaotiques le mèneront à la création d’un film dans le but de surprendre le monde entier. Submergé par sa créativité et troublé par ses crises, le jeune Marc décidera ainsi de rassembler ses idées dans un manuel capable de proposer des solutions pratiques à ses problèmes.
On peut penser que le réalisateur Michel Gondry tente de montrer les difficultés rencontrées lors du montage et de projeter son alter Ego dans le personnage de Marc. En effet, il choisit de raconter le blocage vécu par lui-même dans le passé et de faire comprendre comment, la peur constante, du jugement d’autrui, contribue au manque de confiance en soi et d’expressivité totale. Marc est présenté comme un homme ambitieux, créatif et libre qui vole le montage de son film pour continuer à travailler sans aucunes contraintes mais, à la fin, les conditionnements gagnent sur sa peur car il n’a pas le courage de regarder sa réalisation.
Le film présente des éléments qui suscitent le rire du spectateur mais, en même temps, ils l’invite à réfléchir. L’une des scènes les plus amusantes est celle qui voit l’orchestre dirigé par Marc, qui n’a jamais étudié la musique, et utilise seulement le langage de son corps pour guider les musiciens. Toutefois, la lenteur du développement et la durée trop longue des scènes, qui ne suivent pas un fil logique, poussent le spectateur à s’ennuyer facilement. Le film repose seulement sur son personnage principal, très bizarre et complexe, et sur ses actions qui sont dénuées de sens. De fait,dans la partie finale du film, le trou dans le fauteuil ,qui rappelle celui dans la feuille du début de l’histoire, laisse le spectateur douteux, car il y a beaucoup d’effets qui ne font pas comprendre si la scène se passe réellement ou si elle est le fruit de l’imagination du personnage.