Marco Polo, Firenze

  • Autori: Sara Vallecchi, Asya, Benucci. Giulia Pardi, Alyssia Salipante, Tommaso Ademollo, Tommaso Cavataio, Alessandra Rossi, Angela, Caballero, Heisy Ccahuana e Yuri Vannucci (3B Esabac)
  • Scuola: Istituto Marco Polo, Firenze
  • Film: Chien de la casse, Jean-Baptiste Durand

Ce film parle de l’histoire de deux amis d’enfance, Mirales et Dog, qui zonent dans une petite ville désertique au sud de la France, Montpeyroux, avec le chien de Mirales, Malabar. Ils passent la plupart de leurs journées à errer dans les rues avec leurs amis. Leur relation est basée sur la dépendance mutuelle typique de la jeunesse, une “fraternité” relation jusque dans ses déformations. Ils vivent ainsi jusqu’à ce qu’ils grandissent et la réalité devient plus dure, surtout la réalité des banlieues qui les conditionnera dans toutes les expériences et les relations certainement différentes de la vie dans une grande ville.

Jour après jour les deux, qui représentes deux clichés : Mirales le petit caïd à la grande gueule et Dog le copain suiveur moins malin et beaucoup plus renfrogné, se séparent et leur relation se rompt. Mirales commence à se moquer de Dog et encore plus des ravages seront apportés par l’arrive de la jeune

Elsa et pour l’attention que Dog réservera à la jeune fille avec laquelle vivra une histoire d’amour qui fera devenir Mirales plein de jalousie. Mirales va devoir se défaire de son passé pour pouvoir grandir, et trouver sa place aussi dans la société.

Chien de la casse est un film de genre comédie dramatique de 2023, réalisé par Jean-Baptiste Durand, avec Anthony Bajon et Raphaël Quenard.

L’histoire de Jean-Baptiste Durand est curieuse, il est né en 1985 et il s’est diplômé à l’école supérieure des Beaux-Arts. Il a initialement réalisé beaucoup de court métrage comme « L’amour sans le sexe » (2010) et « Il venait de Roumanie » (2014) puis il réalise un documentaire lepremier dans un cadre professionnel « Même les choses invisibles se cachent » (2016) dont il était l’assistant. En 2023 est sorti le premier long métrage qui a réalisé, c’est-à-dire « Chien de la Casse » qui a été récompensé aussi aux César 2024 et au festival Premiers Plans d’Angers. Chien de la Casse est une première œuvre de Jean-Baptiste Durand imprégnée de poésie de rue qui montre une réalité provinciale de manière rigoureuse mais en même temps délicate. C’est un chemin de libération des chaînes d’une virilité qui empêche les hommes de se montrer dans leur vulnérabilité.

Ces sentiments et sensations sont véhiculés par la magnifique performance des acteurs. Dog joué par Anthony Bajon ; Mirales, Raphaël Quenard et Elsa, Galatea Bellugi ont joué leurs rôles de manière très détaillée, en s’adaptant beaucoup au contexte et à la dynamique présente entre les différents personnages. En particulier Raphel Quenard montre lorsque de son tournage une énergie entre hauts et bas, perpétuellement en équilibre entre le conscient et le bizarre qui a un côté menaçant et qui convient bien au personnage, rappelant certaines figures typiques de l’adolescence, à la fois confiant et incertain et donc imprévisible.

Au cours du film, on peut remarquer l’utilisation d’un langage particulièrement « vulgaire » et très familier dans les différents dialogues. Lorsque les personnages se parlaient, ils n’avaient pas de conversations formelles puisqu’ils vivaient dans des quartiers de banlieue et traînaient avec des gens aussi pour d’autres raisons plus truands. Par exemple Mirales faisait partie d’un mauvais réseau de drogue qui les vendait et les utilisait.

En ce qui concerne les dialogues et le langage Mirales a également eu un langage inapproprié envers son meilleur ami Dog, l’offensant ou se moquant de lui devant tout le monde, sans se soucier de la façon dont il pourrait réagir ou s’il pourrait être contrarié ; Dog, contrairement à Mirales, avait une façon de parler plus appropriée et plus calme ; Elsa, plus comme Dog, avait toujours un langage plus calme et plus « doux ». Le langage corporel lui-même a toujours été assez neutre tout au long du film.

Vu que Les acteurs et les personnages sont la plupart jeunes leurs vêtements ont une valeur importante, même si dans certain cas minime, et par conséquent ils ne pouvaient s’empêcher de porter les marques qui sont à la mode aujourd’hui.

En effet Mirales portait presque tous les jours un survêtement, des sweat-shirts et des vestes toujours en tendance avec les nouvelles marques (Nike, Adidas, Champion). Il était l’un des plus en vogue car il n’avait pas le même sweat même pendant plus de jours, il en changeait toujours. Dog, qui n’aimait pas être le centre d’attention, était un garçon qui ne souciait pas de ce qu’il portait en fait il était constamment habillé de façon de contractée avec des sweat-shirts Enfin Elsa était une fille tranquille. Elle n’était pas une fille qui voulait être vue par tout le monde, elle est calme et elle portait des vêtements décontractés comme des jeans, des robes peu élégants et des t-shirts.

Malgré ces petites différences tous les personnages portaient presque les mêmes choses pendant toute la durée du film. La musique dans ces contextes joue un rôle fondamental comme Jean-Baptiste Durand a essayé de souligner. Dans la bande originale, il y a treize chansons composées par Delphine Malausséna pour le violoncelle et quelques fragments du morceau de rap “Chien de la casse” d’Hugo Rossi, contribue finalement à donner encore plus de sens à tout. Toutes les chansons portent en effet un titre qui représente une étape fondamentale de l’évolution dramatique et croissante de l’amitié entre les deux jeunes, accompagnant ainsi de manière complémentaire l’hostilité de leurs comportements avec l’extrême délicatesse des cordes du violoncelle, Jusqu’à l’apogée de la tragédie, interprétée par l’élément choral, qui marque la fin heureuse d’une douce trêve amère.

Deux exemples de chansons qui sont dans la bande-son du film sont: Ouverture autrement dit une chanson d’orchestre qui se joue en rideau fermé avant le début d’un opéra lyrique et Chien de la Casse, une œuvre de poésie de rue qui montre une réalité de province de manière rigoureuse, âpre et impitoyable mais, en même temps, délicate et chaleureuse. En conclusion le montage du film a été confié à la Sétoise Perrine Bekaert qui a connu et ensuite obtenu le rôle de monteuse de Chien de la Casse grâce une amie commune entre elle et Jean-Baptiste Durand. Elle a commencé à travailler avec le département montage de l’INSAS (Bruxelles) après un master de philosophie et elle a travaillé en général sur des longs métrages de fiction, d’animation, des séries, des documentaires, tels que La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche, Le Grand jour de Pascal Plisson, Fragile d’Emma Benestan.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *