Convitto Nazionale Umberto I°, Torino

  • Autori: Viola Milanetto, 4B
  • Scuola: Convitto Nazionale Umberto I°, Torino
  • Film: Sur L’Adamant, Nicolas Philibert

“Personne n’est parfait”: ce sont les mots chantés par un des protagonistes du  film de Nicolas Philibert Sur l’Adamant, et elles semblent résumer parfaitement les  réflexions uniques que la vision de ce dernier évoque.

On retrouve cette unicité à partir du scénario. L’Adamant est un centre de jour  qui accueille des patients souffrant de troubles mentaux. C’est une structure flottante  sur la Seine qui vit de l’énergie de Paris sans lui permettre de s’imposer sur l’endroit calme.

La paix se reflète dans tout le documentaire. Les scènes donnent vie à un  rythme lent et réflexif. Dans l’atmosphère silencieuse, l’eau joue un rôle fondamental:  elle est une présence à la fois hypnotique et calmante. 

Une attention semblable est donnée aux détails des protagonistes du  documentaire: ce sont les personnes qui fréquentent quotidiennement la structure, et  chacun d’entre eux a son propre rôle spécifique. Philibert les dépeint en mettant en  valeur leurs gestes et leurs mots.

Le réalisateur désire “faire un film avec et pas sur”, et c’est exactement ce qu’il  communique aux spectateurs. C’est un effet dû au tournage entier: le documentaire  est inventé jour après jour, en s’adaptant au lieu et aux personnes.  Mais les présentations ne sont jamais complètes: on apprend peu à peu la vie des  individus qu’il rencontre, et même quand les sujets se trouvent face à face avec la  caméra, ils semblent parler librement dans un monologue plutôt que répondre à des  questions. C’est une connaissance graduelle, douce, et discrète qui s’aligne  parfaitement au style de pensée et de documentaire du réalisateur. 

Si discrète que parfois, c’est difficile de reconnaître vraiment qui sont les  soignants et qui sont les soignés. Et c’est d’autant plus vrai quand on reconnaît que  chacun des sujets possède en partie les traits de chacun des spectateurs. Est-il  vraiment possible d’étiqueter les humains? Finalement, Philibert arrive à faire comprendre que c’est vrai: “Personne n’est parfait”. Viola Milanetto, 4B

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